Qu’ai je vu en janvier ?


Un Voyage Captivant à travers l’Objectif

Le mois de janvier, souvent synonyme de renouveau et de promesses, a été pour moi une période riche en découvertes visuelles. À travers l’objectif de mon appareil photo, j’ai photographié des instants fugaces, des paysages saisissants et des détails surprenants. Ces clichés sont le reflet de mes humeurs changeantes, de mes déambulations sur des sentiers inexplorés ou connus, de mes visites dans un musée d’art, de la contemplation de paysages majestueux, de châteaux et de l’observation attentive des méandres de la Loire, ainsi que de l’exploration des traits caractéristiques d’un portrait fascinant.

Le mois a commencé avec la fraîcheur de l’hiver, et mes pas m’ont conduit sur des sentiers, où chaque brin d’herbe semblait vêtu d’une fine couche de givre scintillant sous la lumière matinale. Les arbres, dépouillés de leurs feuilles, formaient une silhouette délicate contre le ciel hivernal. Chaque pas laissait derrière lui une empreinte éphémère, comme une signature dans le manteau blanc qui recouvrait la terre.

Au cours de mes pérégrinations, j’ai eu l’occasion de revisiter le musée d’art de Fontevraud, où les murs étaient ornés d’œuvres captivantes, chacune racontant une histoire unique. Des toiles modernes vibrantes de couleurs aux sculptures éloquentes, l’art a suscité en moi des émotions variées. Certaines œuvres ont évoqué la nostalgie, tandis que d’autres m’ont transportée dans un monde imaginaire. Profiter de ces moments d’inspiration artistique a été un véritable délice pour mon objectif.

Les vastes étendues de paysages ont également occupé une place prépondérante dans mon exploration photographique. Des collines vallonnées baignées par la lumière douce du crépuscule aux rivières gelées reflétant les derniers rayons du soleil, chaque panorama était une invitation à la contemplation. J’ai cherché à figer l’harmonie naturelle qui émanait de ces lieux, tout en capturant l’énergie changeante de la nature au fil des jours.

La majestueuse Loire a été un sujet pertinent pour mon objectif. Ses méandres sinueux et son calme apparent m’ont offert des perspectives uniques. À certains endroits, la Loire semblait figée dans le temps, tandis qu’à d’autres moments, elle révélait sa puissance tranquille. Ces variations m’ont permis de créer un collage visuel de la vie le long des rives de ce fleuve emblématique.

En passant par l’Aubance, j’ai découvert le château de Noizé niché au creux d’une petite vallée. Au coeur du vignoble, il règne au bord d’un grand étang.

Enfin, mes pas m’ont également conduit à la rencontre d’un portrait intrigant. Le visage capturé par mon objectif semblait raconter une histoire riche en expériences. Chaque ligne du visage, chaque regard portait la marque du temps et des émotions vécues. Capturer l’essence même de ce portrait a été un défi stimulant, mais le résultat final était une fenêtre ouverte sur une vie inconnue.

En rétrospective, « Qu’ai-je vu en janvier » devient une chronique visuelle de moments éphémères figés dans le temps. Une esquisse narrative de l’expérience que j’ai vécu au travers de mon objectif. Chaque photo raconte une histoire unique, mais ensemble, elles forment un tableau vivant du mois de janvier, une symphonie visuelle où la nature, l’art, les portraits et les paysages s’entremêlent pour créer une aventure inoubliable.

Philippe Lepape, Sony A7R4 et 24/70 2,8 et 50 2,5
Janvier 2024

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